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L'art roman de l’abbaye de Boscodon est particulièrement remarquable dans l’utilisation qui a été fait de la géométrie. Toutefois, la symétrie n'est pas un élément fondamental de cette architecture, qui s'inspire aussi de la nature. Le tracé de l'abbatiale de Boscodon s'appuie sur des figures géométriques simples. Tracée à la règle et au compas, on y trouve les symbôles de la croix, du carré, du cercle et du pentagone. Le système métrique n'existant pas, les mesures de références sont la "coudée royale", le "pied roman".

Les cloches et le clocher
L’abbaye avait possédé deux cloches. L’une d’elle (« Marie-Sauveterre ») a été retrouvée dans l’église de Crots. Rendue aimablement par la commune, elle reposait depuis 1992 dans le fond de l’abbatiale. Le clocher put être reconstruit à l’identique grâce à quelques gravures et une vieille photographie de 1880. Une souscription provoquant quelques mécènes et généreux donateurs ont redu possible cette reconstruction. Les 1300 pierres de cargneule furent taillées en quinze mois par deux tailleurs de pierre. Une seconde cloche est coulée et baptisée « Marie » par l’évêque de Gap le 18 août 2000.

Le cloître
Les galeries couvertes du cloître ont été démolies et reconstruites deux fois au cours des siècles et finalement détruites et non reconstruites. L’étude d’un relèvement partiel est en cours : les côtés sud et ouest, en charpente et couverture de mélèze, et des maquettes grandeur nature le long de l’abbatiale (côté nord), reproduisant les arcades en pierre taillée des cloîtres XIIIème et XVème siècles, avec couverture en mélèze. Le mur bahut relevé dessinera l’ensemble du cloître, alors que le côté est demeurera sans couverture (pour respecter la restauration du balcon de bois de l’ancienne école de Boscodon et du logement de l’institutrice (XX° siècle). Comme jadis pour le clocher, une souscription va être ouverte et la recherche de mécénat entreprise.

L’aile des moines
La première partie des travaux s’effectue entre 1983 et 1987. Le travail le plus ardu consistera à consolider le bâtiment, le mur est reposant sur un important remblai. Une fois réalisé, ce travail permettra la restauration des façades et du toit. Une grande partie des éléments architecturaux seront repris, tant sur les façades (porte romane ou fenêtre XVIIIème sur la partie sud) qu’à l’intérieur du corps du bâtiment, aujourd’hui résidence de la communauté (cheminées et alcôves des cellules monastiques).








 

 

 











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