Au 11 e siècle, un site appartenant à l'abbaye Saint-Victor de Marseille est aménagé par des religieux ; il prend le nom de Silvacane qui signifie forêt de roseaux.
En 1145 Les religieux à se donnent à l'ordre de Cîteaux.
En 1147 L'abbé de Morimond envoie un groupe de moines. De nombreuses donations augmentent peu à peu le domaine de l'abbaye.
Durant la période 1175-1230 Construction de l'abbatiale, du chapitre et de la salle des moines.
Fin 13 e siècle Un conflit éclate en les moines de Sylvacane et ceux de l’abbaye bénédictine de Montmajour. Les moines de Montmajour attaquent l'abbaye et en chasse les moines de Sylvacane.
En 1289 L'abbé de Montmajour est sommé de restituer l'abbaye de Silvacane à l'ordre de Cîteaux.
Les mauvaises récoltes, et les conditions de vie difficiles ont fait péricliter l’abbaye depuis un siècle ; celle-ci est abandonnée en 1413.
L'abbé quitte l'abbaye pour celle de Val Magne.
Année 1420 : Enfin le retour de moines à Sylvacane. L'abbé de Val sainte prend le titre d'abbé de Silvacane et administre l'abbaye.
En 1420, on commence la construction du réfectoire.
1444 Le pape Eugène IV ratifie l'incorporation de l'abbaye au chapitre d'Aix-en-Provence.
1449 Nouvelle bulle papale. L'abbaye est donnée en commande à l'évêque de Marseille Nicolas de Braquas. Les chanoines d'Aix feront appel de cette décision.
1460 Le pape Calixte III casse la bulle de son prédécesseur et remet l'abbaye de Silvacane au chapitre d'Aix-en-Provence à perpétuité.
L'abbatiale devient l'église paroissiale de La Roque-d'Anthéron.
Au 17 e siècle, Silvacane est peu à peu abandonnée. En effet, après la construction d'une église à La Roque-d'Anthéron, elle n'a plus d'utilité comme église paroissiale..
Apres la révolution, L’abbaye a été vendue et transformée en ferme mais d epuis son rachat par l'Etat en 1846, l'abbaye de Silvacane est peu à peu restaurée par les architectes des monuments historiques. Elle a conservé en grande partie son aspect d’origine.
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